Étude de la persistance dans les détecteurs infrarouges de la mission spatiale Euclid

Stage numéro : Ingenieur-2526-IS-01
Laboratoire :Centre de Physique des Particules de Marseille Case 902
 163 avenue de Luminy - 13288 Marseille Cedex 9
Directeur :Cristinel Diaconu - 04.91.82.72.01 - diaconu@cppm.in2p3.fr
Correspondant :William Gillard - 04.91.82.72.67 - gillard@cppm.in2p3.fr
Groupe d'accueil :Instrumentation
Chef de groupe :Aurélia Secroun - 04.91.82.72.15 - secroun@cppm.in2p3.fr
Responsable de stage :Aurélia Secroun - 04 91 82 72 15 - secroun@cppm.in2p3.fr

Thématique : Cosmologie observationnelle

Euclid (http://www.euclid-ec.org) est une mission majeure de l’ESA. Ce télescope spatial dédié à la compréhension de l’Univers a été lancé en juillet 2023 et réalisera une cartographie de tout le ciel. D’une précision jamais atteinte auparavant, ces mesures des grandes structures de l’Univers lointain permettront de tester le modèle cosmologique et en particulier de questionner la nature de l’énergie noire. La cartographie sera obtenue grâce au spectrophotomètre NISP et les 16 détecteurs infrarouges de son plan focal dont le CPPM a réalisé la calibration au sol, étape fondamentale pour valider les performances de l’instrument.

<b>Activité principale</b>

Les détecteurs infrarouges d’Euclid ont été développés expressément pour la mission Euclid. À la pointe de la technologie, chacun est constitué d’une matrice de 2048 x 2048 pixels. Mise en évidence lors de la calibration des détecteurs au CPPM, la persistance s’avère déjà un vrai défi pour l’extraction des données de vol. Une meilleure compréhension de cet effet complexe est indispensable. Dans une première étape, nous nous sommes attachés à analyser les données de la calibration au sol. Nous avons ainsi pu mettre en évidence certaines dépendances - en température, en amplitude du signal source, en longueur d’onde - que nous voulons explorer plus finement. Nous nous préparons donc pour un nouveau cycle de tests dédiés à ces études fines de la persistance.

Aussi la ou le stagiaire interviendra dans le cadre de ces nouveaux tests. Elle ou il sera amenée à prendre en main le banc de test et participer aux acquisitions. Elle ou il s’intéressera aux données de test et cherchera à caractériser la persistance. Pour ces analyses, elle ou il pourra s’appuyer sur des codes python précédemment développés et cherchera à :


- Prendre en main et modifier les codes existants pour les nouveaux besoins d’analyse


- Extraire des données amplitude et constante de temps de la persistance


- Mettre en évidence les dépendances de la persistance.

La ou le stagiaire participera aux réunions d’équipe et sera amené à présenter ses travaux.

<b>Connaissances et compétences requises</b>


- Base solide en programmation en langage python


- Bonnes connaissances en traitement du signal et en physique du semi-conducteur


- Goût pour l’expérimentation


- Goût pour le travail en équipe

Le stage de 6 mois sera conventionné et rémunéré.