Cristinel Diaconu © C.Moirenc

Le CPPM est l’architecte d’une recherche fondamentale fascinante et d’expériences incroyables, grâce aux femmes et aux hommes qui y travaillent. Notre véritable force est incarnée par les 170 chercheurs, enseignant chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs, doctorants et étudiants.

Ceux-là s’engagent pleinement pour une recherche de pointe, solidement ancrée dans la recherche mondiale, le tout dans une atmosphère collaborative qui privilégie l’échange et la qualité de vie au travail. C’est cette démarche collective et ambitieuse qui fait la singularité du CPPM et qui constitue son atout majeur.

Notre recherche se structure suivant deux démarches complémentaires :

  • L’étude en laboratoire de la matière dans des conditions extrêmes, par exemple auprès des accélérateurs de particules, pour comprendre sa structure intime
  • L’observation des phénomènes célestes violents à travers la lumière ou les particules, afin de déceler la structure de ces phénomènes et comprendre l’Univers

En plus des recherches en physique des particules, en astroparticules, ou en cosmologie observationnelle, nous sommes fortement engagés sur des thématiques interdisciplinaire et leurs applications sociétales, telles que l’imagerie biomédicale, le calcul intensif ou encore l’environnement marin profond.

Cela s’articule autour d’un environnement de recherche exceptionnel, impliquant de multiples accords de coopération internationaux, tout en maintenant une implication forte dans la formation des plus jeunes.

Ces dernières années, nos disciplines ont connu de véritables révolutions. À plus d’un siècle de la découverte des premières particules, de l’invention de la relativité générale et de la mécanique quantique, où en sommes-nous ? Le monde scientifique est en ébullition suite à la découverte du boson de Higgs en 2012, aux observations d’événements cosmiques multi-messagers et au lancement de plusieurs projets phares dans la discipline. Les années à venir présagent de découvertes retentissantes auxquelles le CPPM contribuera. La recherche auprès des collisionneurs du CERN et de KEK, le démarrage des expériences DarkSide et MadMax, le lancement du satellite Euclid, les premières lumières des télescopes LSST, CTA, KM3NeT, ainsi que la forte activité interdisciplinaire, nous offrent une perspective très attractive de la recherche à l’horizon 2030. Une forte activité de prospective scientifique dans une atmosphère stimulante complète le tableau d’un laboratoire dynamique et créatif, leader de projets ambitieux et orientés vers l’international. C’est ma vision du CPPM.