Upcoming conferences
Les interactions fondamentales que les physiciens ont comprises jusqu'au XXe siècle reposent sur la notion de champs de jauge. Initialement élaboré par H. Weyl comme une extension particulière de la Relativité Générale, ce cadre théorique nouveau a trouvé sa place en mécanique quantique puis en théorie des champs. Il a permis de modéliser et de réunir dans un même cadre conceptuel, au sein du modèle standard des particules élémentaires, toutes les interactions fondamentales connues à ce jour. L'exposé se propose de retracer l'évolution de cette idée et de montrer comment elle a changé notre concept de « forces à distance » en la notion d'« interactions entre particules ». Nous aborderons ainsi les principes sous-jacent à cette démarche, fondés sur la notion de symétrie, les avantages de cette approche, les problèmes soulevés, et les diverses formulations mathématiques, qui font l'objet de recherches actuelles.
Titre et résumé à venir...
Titre et résumé à venir...
Titre et résumé à venir...
Titre et résumé à venir...
Last 5 conferences
[estampe] / Girardet inv. & del. ; Berthault sculp. ; [eau-forte par Duplessi-Bertaux]. 1802.
Depuis les travaux d’Einstein sur la relativité générale au début du XXe siècle, nous savons que l’Univers ne peut pas être statique. L’espace est en expansion ou en contraction.
L’observation montre que les galaxies s’éloignent toutes les unes des autres avec une vitesse proportionnelle à leur distance, c’est la loi d’expansion de Hubble-Lemaitre.
De nombreuses observations n’ont fait que confirmer la théorie du « Big Bang », où l’Univers commence dans un état extrêmement chaud et concentré : la nucléosynthèse primordiale des éléments légers comme l’hélium ou le deutérium, la détection du fond cosmique micro-onde, corps noir à 3°Kelvin, la découverte d’infimes fluctuations de densité dans ce fonds micro-onde,
400 000 ans après le Big-Bang, qui vont donner naissance aux galaxies. Depuis 1998, nous savons que l’expansion de l’Univers s’accélère, à cause d’une mystérieuse énergie noire.
Les grandes structures de l’Univers proviennent-elles des fluctuations quantiques du vide, rendues macroscopiques grâce à l’inflation originelle ?
Plus d'informations : https://www.cnrs.fr/fr/lastrophysicienne-francoise-combes-recoit-la-medaille-dor-2020-du-cnrs
Il y a dix ans, les physiciens travaillant auprès du grand collisionneur de hadrons LHC du CERN, près de Genève, annoncèrent la découverte de la dernière pièce manquante prédite par la théorie qui décrit les particules élémentaires et leurs interactions. Cette pièce manquante est une particule appelée le boson de Higgs, du nom du physicien écossais qui a prédit son existence, une cinquantaine d’années plus tôt.
Nous reviendrons sur les raisons qui ont poussé les physiciens à introduire cette particule dans la théorie, et sur sa recherche expérimentale, finalement couronnée de succès au LHC. Les grands équipements scientifiques que sont le LHC et ses expériences et qui ont permis cette découverte seront décrits, ainsi que les méthodes de recherche utilisées.
En dix ans, notre connaissance du boson de Higgs s’est grandement améliorée grâce aux mesures de plus en plus précises de ses propriétés. Ces améliorations seront montrées, ainsi que les futurs projets qui se proposent de produire le boson de Higgs plus abondamment afin de mieux l’étudier.
Plus d'informations :
La constante de Hubble est un paramètre essentiel de la cosmologie car elle donne la mesure du taux d’expansion de l’univers au temps présent. C’est également un ingrédient essentiel pour une estimation de l’âge de l’univers. Déterminer sa valeur n’a jamais été simple, erreurs et imprécisions entrainant de vifs débats entre cosmologistes pendant des dizaines d’années. Dans cette conférence nous essaierons de retracer cette histoire tumultueuse et de montrer quelle est la stratégie qui semble avoir permis d’aboutir à une valeur précise et fiable. D’un autre côté, certaines données obtenues récemment sur l’univers primordial ne semblent pas en accord avec cette valeur, ce qui interpelle à nouveau les cosmologistes.
Trois des quatre forces fondamentales de la nature sont décrites par la mécanique quantique avec une précision redoutable. La gravité quant à elle semble obéir à des règles différentes et incompatibles. La physique est ainsi aujourd'hui séparée en deux grandes théories qui décrivent bien le monde dans leurs domaines respectifs mais ne peuvent par principe en saisir l'ensemble.
Face à cette situation désagréable, les physiciens ont cherché depuis presque 50 à quantifier (c'est à dire à rendre quantique) la force gravitationnelle. Théorie des cordes et gravité quantique à boucle sont des exemples de telles tentatives. Face à la difficulté de ces entreprises et en l'absence de résultats expérimentaux, une alternative écartée il y a 50 ans est de nouveau considérée : et si la gravité était tout simplement différente ? Dans ce second cas, il faudrait malgré tout comprendre comment recoller les morceaux d'une gravité non quantique et d'une matière qui l'est. Cette tâche a longtemps semblé théoriquement impossible.
Notre objectif sera de comprendre les arguments en jeu, de voir comment ils peuvent être contournés théoriquement et les modèles obtenus finalement testés. Finalement, on cherchera à savoir si l'option d'une gravité fondamentalement non quantique est envisageable.
Illustration "semiclassical analogy", crédit : Antoine Tilloy