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La physique des particules est à un tournant critique : bien que le modèle standard ait été complété il y a plus d'une décennie par la découverte du boson de Higgs, de nombreux mystères profonds de l'Univers demeurent non résolus, avec peu de conseils sur les données nécessaires pour révéler de nouveaux aperçus. Parallèlement, nous vivons un moment sans précédent dans l'histoire, alors que l'intelligence artificielle (IA) commence à montrer des capacités dépassant l'intelligence humaine. Cette conférence plaide pour la relation symbiotique entre l'IA et la science, en affirmant que l'IA possède un potentiel transformateur pour faire avancer la recherche en physique des hautes énergies. Inversement, la recherche scientifique offre un environnement idéal et contrôlé pour développer et valider l'IA en tant que démonstrateur dans le monde réel.
Cf Illustrations dans le document pdf :
De haut à gauche à bas à droite :
Représentation artistique en 2D d'un espace de caractéristiques à 2 classes ;
Nouvelles particules prédites par des modèles spécifiques de physique au-delà du modèle standard [Image : Daniel Dominguez, avec la permission de Hitoshi Murayama, https://cds.cern.ch/record/2281916] ;
Représentation artistique des mystères de l'Univers comme un puzzle avec des pièces manquantes ;
Version recadrée des plages de nouvelles masses de particules ou échelles d'énergie exclues au niveau de confiance de 95 % [ATLAS Collaboration, https://cds.cern.ch/record/2853754] ;
Visualisation du modèle standard de la physique des particules ;
Représentation artistique d'une collision de particules au LHC (Large Hadron Collider, accélérateur du CERN).
---> INSCRIPTIONS : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
---> ACCES : cf plan ci-joint
Le Modèle Standard de la physique des particules a été un grand succès, décrivant avec précision les briques fondamentales de la matière et leurs interactions. Pourtant, il ne répond pas à toutes nos questions. Des mystères profonds persistent, tels que la nature de la matière noire ou l'énigme de l'asymétrie entre matière et anti-matière dans l'Univers.
C'est ici qu'intervient la physique des saveurs. Et non, il ne s'agit pas de saveurs des glaces pour nous rafraîchir en été ! En physique des particules, la "saveur" désigne les différentes espèces de particules élémentaires, comme les quarks et les leptons. Comprendre leurs propriétés uniques et leurs différences est essentiel pour sonder les limites du Modèle Standard.
La physique des saveurs nous offre des indications précieuses sur d'éventuelles déviations par rapport aux prédictions du Modèle Standard. Si elle ne nous a pas encore menés à des découvertes directes de nouvelle physique, elle affine notre compréhension et pointe du doigt les directions où chercher. Pour percer ces mystères, les scientifiques collectent un volume croissant de données grâce à des expériences de pointe, comme l’expérience « LHCb » qui se trouve au CERN à Genève. Cette expérience vient d’être mise à jour pour collecter un plus grand échantillon de données au cours des prochaines années, afin de réduire les incertitudes des mesures de précision.
Dans cette conférence, nous allons explorer les méthodes utilisées dans le domaine fascinant des saveurs, ainsi que les défis technologiques des expériences dédiées.
ACCES AU LIEU DE LA CONFERENCE : cf plan ci-joint
INSCRIPTIONS : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
Les neutrinos sont partout dans l’Univers : produits en très grande quantité par le Soleil, les supernovae, les collisions de particules dans l’atmosphère, mais aussi par l’activité humaine dans les réacteurs nucléaires et les accélérateurs. Pourtant, ces particules quasi sans masse et sans charge traversent la matière comme des fantômes, presque indétectables. Comment les scientifiques parviennent-ils à les observer ? Quels instruments sont nécessaires pour capter leur présence ? Des mines souterraines aux profondeurs de la mer Méditerranée, cette conférence vous emmène à la découverte des détecteurs géants construits pour révéler ces messagers invisibles.
Le CERN est aujourd’hui bien connu pour ses accélérateurs de particules d’exception, pour l’observation du boson de Higgs en 2012 et pour l’invention du web.
Mais, depuis sa création en 1954, l’histoire du CERN regorge d’épisodes plus discrets.
Se souvient-on par exemple que deux sites proches de Marseille ont été prospectés pour l’implantation du deuxième grand accélérateur du CERN dans les années 1960 ? Ou que le CERN a bien failli passer à côté de sa première grande découverte en 1973 ?
En regardant vers le passé, une autre image se dessine, celle d’une organisation multinationale singulière qui n’a eu de cesse de se ré-inventer pour gagner sa place et perdurer.
Des premiers espoirs aux premières désillusions et jusqu’à la quête du boson de Higgs, je vous propose de revenir ensemble sur 70 ans d’histoire du CERN.
Crédit photo : CERN
Biographie : Delphine Blanchard est doctorante en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (EHESS) et au Comité pour l’histoire du CNRS.
Ses travaux portent sur l’histoire de la recherche française en physique nucléaire et en physique des particules, et notamment sur l'IN2P3 (Institut de Physique Nucléaire et de Physique des Particules).
-->Cf présentations ci-jointes (version powerpoint avec les films, version pdf sans les films)
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN, à côté de Genève, est actuellement l'accélérateur de particules le plus puissant du monde. C'est là que les physicien·nes ont découvert, en 2012, le boson de Higgs, la dernière particule prédite par le Modèle standard (la théorie qui décrit les constituants élémentaires de la matière et leurs interactions). Depuis, énormément de données ont été collectées et analysées, qui confortent la solidité des prédictions du modèle. Les théoricien·nes pensent pourtant que ce n'est pas la théorie ultime et proposent l'existence de nouveaux phénomènes ou de nouvelles particules, qu'il reste à tester expérimentalement. Mais il y a un hic : les possibilités théoriques sont très vastes, et les paramètres de la machine appropriée pour les observer sont difficiles à déterminer ! Heureusement, les physicien·nes ont des idées pour choisir le type d'accélérateur nécessaire. Nous verrons comment faire, que ce soit en collectant beaucoup plus de données qu'au LHC, en construisant un accélérateur encore plus grand, en surfant sur une vague d'électrons ou encore en faisant entrer en collision des particules qui ne vivent qu'une fraction de seconde. Et tout cela dans le respect des limites planétaires !
INSCRIPTIONS : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
PLAN D'ACCES : cf document ci-joint