Upcoming conferences
Le CERN est aujourd’hui bien connu pour ses accélérateurs de particules d’exception, pour l’observation du boson de Higgs en 2012 et pour l’invention du web.
Mais, depuis sa création en 1954, l’histoire du CERN regorge d’épisodes plus discrets.
Se souvient-on par exemple que deux sites proches de Marseille ont été prospectés pour l’implantation du deuxième grand accélérateur du CERN dans les années 1960 ? Ou que le CERN a bien failli passer à côté de sa première grande découverte en 1973 ?
En regardant vers le passé, une autre image se dessine, celle d’une organisation multinationale singulière qui n’a eu de cesse de se ré-inventer pour gagner sa place et perdurer.
Des premiers espoirs aux premières désillusions et jusqu’à la quête du boson de Higgs, je vous propose de revenir ensemble sur 70 ans d’histoire du CERN.
Crédit photo : CERN
Biographie : Delphine Blanchard est doctorante en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré (EHESS) et au Comité pour l’histoire du CNRS.
Ses travaux portent sur l’histoire de la recherche française en physique nucléaire et en physique des particules, et notamment sur l'IN2P3 (Institut de Physique Nucléaire et de Physique des Particules).
INSCRIPTIONS : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
ACCES : cf plan ci-joint
Les neutrinos sont partout dans l’Univers : produits en très grande quantité par le Soleil, les supernovae, les collisions de particules dans l’atmosphère, mais aussi par l’activité humaine dans les réacteurs nucléaires et les accélérateurs. Pourtant, ces particules quasi sans masse et sans charge traversent la matière comme des fantômes, presque indétectables. Comment les scientifiques parviennent-ils à les observer ? Quels instruments sont nécessaires pour capter leur présence ? Des mines souterraines aux profondeurs de la mer Méditerranée, cette conférence vous emmène à la découverte des détecteurs géants construits pour révéler ces messagers invisibles.
Prochainement le résumé
Prochainement le résumé
Prochainement le résumé
Prochainement le résumé
Last 5 conferences
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN, à côté de Genève, est actuellement l'accélérateur de particules le plus puissant du monde. C'est là que les physicien·nes ont découvert, en 2012, le boson de Higgs, la dernière particule prédite par le Modèle standard (la théorie qui décrit les constituants élémentaires de la matière et leurs interactions). Depuis, énormément de données ont été collectées et analysées, qui confortent la solidité des prédictions du modèle. Les théoricien·nes pensent pourtant que ce n'est pas la théorie ultime et proposent l'existence de nouveaux phénomènes ou de nouvelles particules, qu'il reste à tester expérimentalement. Mais il y a un hic : les possibilités théoriques sont très vastes, et les paramètres de la machine appropriée pour les observer sont difficiles à déterminer ! Heureusement, les physicien·nes ont des idées pour choisir le type d'accélérateur nécessaire. Nous verrons comment faire, que ce soit en collectant beaucoup plus de données qu'au LHC, en construisant un accélérateur encore plus grand, en surfant sur une vague d'électrons ou encore en faisant entrer en collision des particules qui ne vivent qu'une fraction de seconde. Et tout cela dans le respect des limites planétaires !
INSCRIPTIONS : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
PLAN D'ACCES : cf document ci-joint
Grâce aux développements nombreux de la physique fondamentale depuis un siècle, du point de vue théorique, observationnel, ou encore expérimental, nous avons une représentation cohérente du cosmos à presque toutes les échelles spatiales, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. L'avénement récent d'une cosmologie observationnelle de précision nous donne aujourd'hui accès à un bilan énergétique très détaillé de l'Univers. Il est établi que ce dernier est en phase d'expansion accélérée, et que la matière qu'il englobe est très majoritairement constituée d'une composante inconnue (à 85%), invisible, et n'interagissant essentiellement que gravitationnellement avec la matière ordinaire qui caractérise notre environnement (planètes, étoiles, gaz interstellaire, etc.). L'accélération de l'expansion se manifeste comme une force répulsive qualifiée "d'énergie sombre", alors que la composante de matière inconnue est affublée du sobriquet tout aussi inquiétant de "matière sombre" ou "matière noire". Le ciel nous va-t-il nous tomber sur la tête ? La guerre des étoiles a-t-elle commencé ? Evidemment non ! Il convient simplement de reconnaître que nous ignorons encore l'origine de tous les constituants de l'univers, tout du moins jusqu'à présent.
Au cours de cette conférence, je me concentrerai sur la question de la matière noire, en expliquant comment elle se manifeste à toutes les échelles macroscopiques de l'univers, de l'échelle des galaxies à l'échelle du cosmos, et comment elle s'avère même être indispensable à notre compréhension de la formation des galaxies. Je montrerai comment l'énigme de son origine peut trouver des solutions dans une physique exotique de l'infiniment petit (sous forme de wimps, axions, ou encore trous noirs primordiaux microscopiques), et comment on peut les tester. L'étau se resserre progressivement autour des scénarios théoriques les plus prometteurs grâce à une multitude d'expériences et aux observations astrophysiques et cosmologiques menées dans ce cadre au niveau international.
Du début du XXIème siècle à la fin des années ’30, la physique a connu une période de 40 ans pendant laquelle notre vision du monde a été bouleversée. L’élaboration des connaissances s’est construite grâce à la démarche rigoureuse de scientifiques de nationalités et d’origines diverses qui ont parfois connu des destins et des trajectoires singulières. Dans cette conférence, on essaiera de décrire comment la science du noyau atomique a évolué au fil de ces années cruciales, en se focalisant sur quelques personnages attachants, acteurs et actrices de ce processus de création qui est né de leurs dialogues permanents et de leurs débats passionnés.
Il y a 100 ans, le jeune physicien indien Satyendra Nath Bose inventa une nouvelle manière de compter les états possibles des grains de lumière. Son raisonnement était fondé sur le fait que tous ces grains étaient identiques, et donc indiscernables les uns des autres. Enthousiasmé par ce résultat, Albert Einstein le généralisa aussitôt aux particules matérielles. Il prédit alors un phénomène surprenant devant se produire à suffisamment basse température, la condensation d'une majorité des atomes d’un gaz dans un état unique.
Il fallut attendre 70 ans pour que cet état extraordinaire soit réalisé au laboratoire. Depuis cette date, les condensats de Bose-Einstein ont fait l’objet de multiples études. Ils ont révélé des propriétés étonnantes, par exemple leur cohérence semblable à celle d’un faisceau laser, ou encore leur superfluidité, c’est-à-dire un écoulement sans viscosité rappelant la circulation des courants dans les solides supraconducteurs ou dans l’hélium liquide.
Jean Dalibard, titulaire de la chaire Atomes et rayonnement au Collège de France, est un spécialiste de physique quantique. Il s'intéresse à l'interaction entre la matière et le rayonnement et il étudie en particulier les phénomènes qui peuvent se produire à très basse température, dans les gaz d'atomes refroidis par la lumière. Il a enseigné à l'Ecole normale supérieure et à l'Ecole polytechnique, ainsi que dans plusieurs universités étrangères. Il est membre de plusieurs académies, dont l'Académie des Sciences (France) et la National Academy of Sciences (USA). Il a reçu en 2021 la médaille d'or du CNRS pour l'ensemble de ses travaux.
PRESENTATION : ci-jointe
Conférence grand public donnée à l'occasion des 70 ans du CERN, suivie d'une performance art & science
Lieu : Théâtre Antoine Vitez - Espace Le Cube
Le mardi 19 novembre de 18h30 à 20h30
Pour découvrir la physique des deux infinis - l'infiniment petit et l'infiniment grand - , le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, Aix-Marseille Université/CNRS) et la compagnie 95% proposent une soirée grand public comportant deux moments forts, au théâtre Vitez - Espace Le Cube - à Aix-en-Provence, le 19 novembre à partir 18h30 :
une performance Art & Science « La danse des infinis »,
précédée d’une conférence grand public, à l’occasion des 70 ans du CERN, laboratoire européen pour la physique des particules.
La conférence grand public, assurée par Cristinel Diaconu, physicien et directeur du CPPM, permettra de saluer l'apport unique du CERN à la recherche fondamentale et à la coopération internationale, permettant des avancées scientifiques et des prouesses technologiques notoires, comme le world-wide-web permettant l'utilisation à grande échelle de l'internet, invention issue dans un contexte de recherche en physique des particules et initiée au CERN, prouvant sans ambiguïté son impact sociétal.
Le spectacle vivant contribuera à décloisonner l’univers scientifique, à faire découvrir la recherche avec l’infiniment petit avec la nature des particules élémentaires et leurs 4 interactions fondamentales, et l’infiniment grand avec la dynamique de l’Univers, la matière noire, l’énergie noire. Il apportera aussi un éclairage sur l’enjeu de la contribution individuelle à la recherche scientifique collective.
Outre ses activités de recherche, le CPPM a également des activités de culture scientifique et technique et mènent notamment des actions spécifiques auprès des jeunes filles qui ont tendance à s'auto-censurer. Dans ce contexte, la performance a été imaginée et réalisée par 5 femmes : Justine Serrano, Aurélie Delon, Nelly Poiret Dandres, Jena Nersessian alias Dawta Jena et Virginie Anouch Kechmanian.
Cette performance a pu se faire grâce au soutien notamment de la cellule de culture scientifique et technique d'AMU et est labellisée dans le cadre des 70 ans du CERN et de la conférence scientifique internationale en physique des hautes énergies, EPS-HEP, qui se tiendra à Marseille, au Pharo, l'année prochaine du 7 au 11 juillet 2025.
Dans le cadre du Pass Culture, "La danse des infinis" est définie comme une nouvelle activité d’Éducation artistique et culturelle (EAC) disponible pour les élèves de CM1-CM2 de Marseille et des Collèges et Lycées des Bouches-du-Rhône
Déroulé :
- Entrée du public à partir de 18h
- Conférence à 18h30 - 45'
- Spectacle à 19h15 - 40'
- Discussion avec le public
- Fin de l'événement à 20h30
En savoir plus :
- Le CPPM
- La Compagnie 95%
- Des extraits de la performance art & science
- Les 70 ans du CERN
- CNRS Nucléaire et Particules - Institut national de physique des particules et de physique nucléaire du CNRS
Soirée organisée par le CPPM et la Compagnie 95% portée par ARTMADA PROD
---> Merci de vous inscrire, à partir de l'indication "Inscription" en bas à droite ou en utilisant ce lien :
https://indico.in2p3.fr/event/33338/registrations/4216/