Prochaines conférences
Au moment de la découverte à Berlin de la fission du noyau d'Uranium, en décembre 1938, l'Allemagne est à la pointe de la physique mondiale. Malgré cela, le programme qui aurait pu conduire à l'élaboration d'une bombe atomique au service du régime nazi fut (par bonheur) un échec. Si les causes scientifiques et matérielles de cet échec sont relativement claires et bien documentées, 80 ans après les faits, certains points restent controversés, en particulier concernant le comportement et les motivations profondes de physiciens allemands de tout premier plan. Après une présentation des éléments de physique nucléaire nécessaires à la compréhension du problème, on s'efforcera d'apporter un éclairage objectif et dépassionné sur une suite d'événements qui furent décisifs dans l'histoire du vingtième siècle.
Inscriptions : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
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Les 5 dernières conférences
Souvent résumée à des scénarios de découverte dignes des films d'Indiana Jones ou des aventures de Lara Croft , la Préhistoire est en réalité une discipline profondément interdisciplinaire dont les méthodes se situent au croisement des sciences physiques, naturelles, biologiques et des sciences humaines Cette conférence abordera en même temps les connaissances actuelles sur les populations de chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique du Sud-Est de la France, région qui a livré des données très importantes depuis les grottes des Balzi Rossi à Vintimille jusqu'à la grotte Cosquer à Marseille et les méthodes que les préhistoriens utilisent pour reconstituer cette partie de notre histoire dont la mémoire a définitivement disparue.
Illustration : fouilles de Saint-Antoine Vitrolles, photo J. Gagnepain - Afan
Le télescope James Webb, situé à 1,5 million de km de la Terre, est l’observatoire astronomique spatial le plus performant jamais lancé. Ses premières images époustouflantes ont été dévoilées il y a moins d’un an. Son miroir imposant et ses équipements très divers permettent de découvrir l’univers dans les longueurs d’onde infrarouges avec une précision et une qualité d’image jamais atteintes auparavant, réveillant un univers insoupçonné. L’infra-rouge permet de pénétrer au cœur de la matière, invisible en lumière visible et d’y découvrir des structures complexes formées de poussière et de molécules. Les performances de l’observatoire spatial continuent aujourd’hui à dépasser toutes les attentes, dans tous les domaines de l’astrophysique, depuis les observations d’aurores autour de Jupiter, de planètes rocheuses extra-Solaire ayant la taille et la température de Vénus, d’atmosphère planétaire, d’un sablier de poussière autour d’une proto-étoile, de dentelles cosmiques sculptées dans la matière interstellaire près des lieux de formation d’étoiles, de cavités de poussière lovées dans les bras filamenteux des galaxies proches, de galaxies semblables à la nôtre se formant sous nos yeux, ou encore, de détecter des étoiles et des galaxies primordiales aux confins de l’univers observable, nées à l’aube du temps et de l’espace.
Cette conférence s'inscrit aussi dans le Festival d'Astronomie de Provence : https://festival-astronomie-provence.lam.fr/
Illustration : Image de la nébuleuse planétaire NGC 3132 provenant des observations préliminaires du télescope spatial James Webb - crédit JWST
Les interactions fondamentales que les physiciens ont comprises jusqu'au XXe siècle reposent sur la notion de champs de jauge. Initialement élaboré par H. Weyl comme une extension particulière de la Relativité Générale, ce cadre théorique nouveau a trouvé sa place en mécanique quantique puis en théorie des champs. Il a permis de modéliser et de réunir dans un même cadre conceptuel, au sein du modèle standard des particules élémentaires, toutes les interactions fondamentales connues à ce jour. L'exposé se propose de retracer l'évolution de cette idée et de montrer comment elle a changé notre concept de « forces à distance » en la notion d'« interactions entre particules ». Nous aborderons ainsi les principes sous-jacent à cette démarche, fondés sur la notion de symétrie, les avantages de cette approche, les problèmes soulevés, et les diverses formulations mathématiques, qui font l'objet de recherches actuelles.
Présentation et vidéo : http://science.thilucmic.fr/index.php?c=do&p=seminars
[estampe] / Girardet inv. & del. ; Berthault sculp. ; [eau-forte par Duplessi-Bertaux]. 1802.
Depuis les travaux d’Einstein sur la relativité générale au début du XXe siècle, nous savons que l’Univers ne peut pas être statique. L’espace est en expansion ou en contraction.
L’observation montre que les galaxies s’éloignent toutes les unes des autres avec une vitesse proportionnelle à leur distance, c’est la loi d’expansion de Hubble-Lemaitre.
De nombreuses observations n’ont fait que confirmer la théorie du « Big Bang », où l’Univers commence dans un état extrêmement chaud et concentré : la nucléosynthèse primordiale des éléments légers comme l’hélium ou le deutérium, la détection du fond cosmique micro-onde, corps noir à 3°Kelvin, la découverte d’infimes fluctuations de densité dans ce fonds micro-onde,
400 000 ans après le Big-Bang, qui vont donner naissance aux galaxies. Depuis 1998, nous savons que l’expansion de l’Univers s’accélère, à cause d’une mystérieuse énergie noire.
Les grandes structures de l’Univers proviennent-elles des fluctuations quantiques du vide, rendues macroscopiques grâce à l’inflation originelle ?
Plus d'informations : https://www.cnrs.fr/fr/lastrophysicienne-francoise-combes-recoit-la-medaille-dor-2020-du-cnrs