AIDAInnova, des laboratoires et l'industrie au diapason.
10 millions d’euros, dont 850 k€ pour l’IN2P3. C’est le montant accordé aux membres du programme européen AIDAinnova pour le développement et l’innovation des détecteurs destinés aux expériences de physique des particules auprès d’accélérateurs, dans le cadre des derniers appels à proposition de projets du programme Horizon 2020. La physique des particules nécessitant des équipements de détection hautement spécialisés, souvent à l'échelle industrielle, le projet sera très fortement marqué par la collaboration entre industriels et institutions académiques. Neuf laboratoires de l’institut - dont le CPPM - participent au projet AIDAInnova qui se déroulera sur quatre ans et démarrera début avril.
Pour plus d'informations, lire l'interview de Giovanni Calderini, coordinateur du projet à l’IN2P3 : https://in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/aidainnova-laboratoires-et-industrie-au-diapason
Contact au CPPM : Cristinel Diaconu, directeur du laboratoire
Dernière modification: 24 avr. 2023 à 09:28:06
Questions de femmes... Découvre mon métier au cœur de l’Univers et de la matière
Le 11 février est la Journée Mondiale des Femmes en Science. L'initiative est mise en œuvre par l'UNESCO et ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui visent à promouvoir les femmes et les filles, https://fr.unesco.org/commemorations/womenandgirlinscienceday.
Cette journée sera l'occasion pour le CPPM de mettre en valeur les chercheures, ingénieures, techniciennes qui contribuent à la recherche dans le domaine de la physique des deux infinis, avec des activités liées à la science, à la technologie et au soutien à la recherche. A compter du 11 février et jusqu'au 8 mars, elles vous proposent un jeu de questions-réponses "Questions de femmes" pour vous faire découvrir leur métier et la passion qui les anime.
Retrouvez leurs questions-réponses sur le compte twitter du CPPM @CPPMLuminy et leurs explications sur notre site https://www.cppm.in2p3.fr/web/fr/diffusion_du_savoir/femmes_science/
Meilleurs voeux 2021
Illustrations de la carte de voeux :
Pour répondre à ses engagements scientifiques, le CPPM dispose d’équipements technologiques performants et pilote des plateformes et plateaux techniques : le Laboratoire Sous-marin Provence Méditerranée, la plateforme Calcul Intensif, le plateau Infra-Rouge, le plateau Radon. Crédit photo : Collaboration KM3NeT, CPPM - Camille Moirenc
Dernière modification: 24 avr. 2023 à 09:28:06Inauguration de l'Espace 80 au CPPM
L'Espace 80 a été inauguré le 16 octobre 2020 en présence de Ghislaine Gibello, déléguée régionale CNRS Provence et Corse, de Cristinel Diaconu, directeur du CPPM et de l'équipe qui s'est chargée de concevoir un espace de convivialité pour favoriser les échanges, les idées...
L'Espace 80, dédié à la mémoire de Jean Zay et de Jean Perrin, co-fondateurs du CNRS, a été conçu à l’occasion de l’anniversaire des 80 ans du CNRS en 2019, dans le cadre de l'appel à projets QVT 2019 "80 projets QVT pour les 80 ans du CNRS".
Dernière modification: 24 avr. 2023 à 09:28:05
Porte-parole de la collaboration KM3NeT
Paschal Coyle, directeur de recherche CNRS au CPPM, a récemment été élu porte-parole de la collaboration internationale du télescope à neutrinos KM3NeT.
La collaboration KM3NeT regroupe plus de 250 scientifiques de 18 pays et 57 universités. La Collaboration a commencé la construction d'un télescope à neutrinos en eau profonde de deuxième génération – ANTARES étant la première génération – dans les abysses de la Méditerranée. Ses principaux objectifs scientifiques sont d'identifier les origines astrophysiques des rayons cosmiques qui bombardent continuellement la Terre et d'étudier les propriétés fondamentales du neutrino lui-même. L'infrastructure est également un observatoire sous-marin en eau profonde qui abrite des capteurs environnementaux fournis par l'Institut océanographique méditerranéen (MIO, CNRS – Aix-Marseille Université – IRD – Université de Toulon).
Les détecteurs KM3NeT sont situés sur deux sites : le site français, à 40 kilomètres au large de La Seyne-sur-Mer par 2450 mètres de profondeur et le site italien, à 100 kilomètres au large de Capo Passero en Sicile. Le site français est géré par le Laboratoire Sous-marin Provence Méditerranée (LSPM, dont le CPPM est le laboratoire hôte), une plateforme nationale, récemment créée, de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules du CNRS. Aix-Marseille Université et Ifremer participent au pilotage de cette infrastructure orientée vers la recherche pluridisciplinaire et la culture scientifique. Le détecteur achevé, il comprendra plus de cent unités de détection de neutrinos, chacune étant une ligne d'amarrage flexible de 200 mètres de haut contenant de nombreux détecteurs de lumière ultra-sensibles. Ceux-ci sont conçus pour détecter le faible éclair bleu caractéristique, résultant de l'interaction des neutrinos à proximité du détecteur.
Le détecteur se développe rapidement ; un réseau de démonstration comprenant six unités de détection fonctionne en continu depuis 9 mois. En octobre 2020, au cours d'une opération en mer de 7 jours impliquant 3 bateaux, la deuxième boîte de jonction a été ajoutée avec succès à l'infrastructure des fonds marins. Avec cette nouvelle boîte de jonction, le site français est maintenant prêt à accueillir plus de 50 unités de détection. La construction des détecteurs devrait être terminée d'ici 2025.
Lire l'article de l'IN2P3 intitulé "Paschal Coyle, physicien des abysses", 15 décembre 2020
Plus d'informations sur KM3NeT
Contact : Paschal Coyle
Dernière modification: 24 avr. 2023 à 09:28:05